Wine & Champagne
L’histoire de la Maison Perrier-Jouët est née d’une véritable histoire d’amour entre un Champenois, Pierre Nicolas Perrier, et une Normande, Rose Adélaïde Jouët, qui unirent leurs deux noms pour la postérité du célèbre champagne. Fils de vignerons champenois, Pierre Nicolas a vingt-cinq ans lorsqu’il rencontre la jeune Rose Adelaïde, fille de négociants normands à peine âgée de dix-huit ans : ils tombent éperdument amoureux et se marient. Un an plus tard, en 1811, Pierre Nicolas se lance dans le négoce de champagne et fonde la Maison de Champagne éponyme.
Robert Mondavi s’est éteint en emportant avec lui tout le poids d’une épopée qui aura marqué une époque dans le monde du vin californien. En effet, ce patriarche symbolisait à lui seul l’origine et la renommée de cette région vitivinicole. Il est difficile aujourd’hui de se souvenir ce qu’était le vin dans le monde avant que ce visionnaire et brillant stratège ne décide de bousculer la commercialisation des vins en introduisant l’étiquetage par cépage plutôt que d’utiliser une appellation générale. Des noms aussi évocateurs que Fumé Blanc rappelaient inévitablement les grands Sauvignon Blancs de Pouilly Fumé et apportaient une touche chic française à sa production, tandis que ses Chardonnays scandalisaient les traditionalistes par l’exubérance de leur saveur tropicale et leurs notes prononcées de chêne sucré.
Le château est nommé à partir du 12ème siècle mais ne devient propriété viticole qu’à partir du 16ème. S’ensuit une succession de mariages et d’héritages sans trop de bouleversements.
Nous sommes au XVIIIème siècle. A cette époque deux hommes dominent le vignoble bordelais : Ségur « Le prince des Vignes », qui règne sur Lafite et Latour et le marquis d’Aurèle qui est le propriétaire de la moitié de Haut-Brion, du Château de Pez à Saint Estèphe et de Château Margaux. Passionné de vin, il sera le premier à moderniser l’exploitation avec l’aide de son régisseur Monsieur Berlon, que l’on surnomme le Dom Pérignon du Bordelais. Dés son arrivée Berlon demande l’identification des différentes parcelles afin de les vinifier séparément. Il exigera également à ce que les raisins humides ne soient plus ramassés afin d’éviter la dilution, et que les vendanges et la vinification des cépages rouges et blancs se fasse séparément. De sorte qu’en 1771, Château Margaux est le premier « Claret » à être vendu par Christie’s.
Podensac, Gironde, petit village des Graves pas très loin de Sauternes. Nous sommes dans le berceau d’un apéritif doré aux 130 ans d’histoire, grâce à un marketing à rendre humble le plus créatif des publicitaires d’aujourd’hui.
« Un Ricard, sinon rien » : tout le monde connaît le slogan de la marque bleu et jaune car, dans l’esprit collectif, le Pastis Ricard fait partie du patrimoine national français. Mais qui connaît véritablement son origine ?
L’histoire de cette emblématique boisson est étroitement liée à l’évolution de la consommation et de la réglementation des spiritueux au cours du XXe siècle. Tout commence dans le Marseille des années 1930. Le jeune Paul Ricard a alors dix-sept ans. Passionné de chimie, il est également doué pour le dessin et entre à l’école des Beaux-Arts de Marseille. Parallèlement à ses études, il accompagne souvent son père, négociant en vins, dans ses tournées commerciales. À cette époque, les liqueurs anisées sont légion dans les cafés mais la plupart sont clandestines et un peu trop douceâtres au goût des consommateurs.