Bonjour,
Je vous souhaite de très beaux voyages de lectures.

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Posé sur une île de l’atoll Ari, au nord de Malé, Le Constance Halaveli est un havre de luxe, de calme et de sérénité…simplement pour se retrouver.

Lorsque l’hydravion a glissé sur l’eau turquoise qui entoure l’île, le soleil en faisait de même dans la mer : heure magique du coucher de soleil dont on ne se lasse pas, et qui prend ici un sens quotidien essentiel et bien particulier. Si la lumière baisse rapidement, la chaleur elle est ne bouge pas, vous serez ainsi délicatement enveloppé de 28 degrés tout le long de votre séjour.

Le sable tiède remplace les sols durs et froids de nos habitations occidentales. Une serviette parfumée, un verre de thé au gingembre, et le long voyage en avion s’efface aussitôt.

En avant pour découvrir notre villa sur pilotis. Ici on vit sur l’eau. Un long ponton en bois de 800 mètres, le plus long des Maldives, serpente au dessus du lagon turquoise. Nous arrivons à notre villa au bout de 300 mètres ! Ouf. La chambre est en forme de dhonis (le bateau de pêche traditionnel des Maldives) à gauche de l’entrée une gigantesque salle de bain, baignée de lumière et ouverte sur la terrasse. Une terrasse avec une piscine privée à débordement, et un petit escalier donnant sur une deuxième petite terrasse inférieure, elle aussi avec un escalier descendant directement dans la mer. Un rêve éveillé.

Pour les terriens un peu effrayé par tant d’eau autour d’eux, les beach villas, sont toutes aussi confortables et possèdent elles aussi chacune une piscine privée et un accès direct sur la plage. La particularité des villas, qu’elles soient sur pilotis ou sur la terre ferme c’est l’intimité et la tranquillité qu’elles préservent. Le silence est d’or comme le soleil : déconnection assurée.

A peine changé, nous sommes de nouveau les pieds dans le sable entre le restaurant et la l’océan pour un cocktail de bienvenu. Des lanternes posées sur le sable entourent des buffets blancs qui nous attendent. Des cocktails à base de rhum blanc de basilic nous enchantent, et nous acceptons bien volontiers les petites brochettes de crevettes et de poulets qui passent. Les guests sont allemands, anglais ou japonais. Les discussions sont pleines de bonnes intentions : ici c’est tous les jours la journée de la gentillesse !

A l’heure du dîner nous nous dirigeons vers une petite table posée sur le sable, sous les étoiles, notre premier dîner au Jahaz est une escapade italienne, chaque jour le chef prépare un buffet différent. Nous aurons ainsi le bonheur de goûter aux produits de la mer, des langoustes et poissons préparés sous nos yeux, rarement nous avons vu des buffets aussi bien présentés, la qualité de la cuisine a été surprenante et sublime chaque jour. Bonne nuit.

Moment exquis du petit déjeuner : installé les pieds dans le sable, sur le bord de la plage à l’ombre d’un palmier. Nous avons à peine envie de suspendre cet instant pour aller mollement chercher un verre de jus de litchi au buffet qui nous tend les bras quelques mètres plus loin. Un peu plus tard dans la journée, nous irons marcher jusqu’au bout du ponton où, si votre water villa y est situé vous pourrez toujours appeler une des voiturettes électriques qui vous conduira sur l’île. Rien n’est laissé au hasard, tous les détails comptent pour rendre chaque moment essentiel et unique.

Les tables de l’hôtel sont comme partout dans les hôtels du groupe Constance, sublimés par les épices et la haute cuisine des chefs : un feu d’artifice de saveurs, d’arômes et de senteurs. Et ici plus encore qu’ailleurs il s’agit d’une des composantes essentielles du lieu. Le restaurant Meeru, sur la plage, propose le soir des grillades, des poissons et des fruits de mer. Le Jing, niché sur pilotis au milieu du ponton, est le restaurant gastronomique, une cuisine fusion asiatico-européenne inouï. Il est absolument impossible d’émettre un avis négatif ou même mitigé sur la qualité de la cuisine servi dans un des trois restaurants du resort. Les clients qui nous entouraient et à qui nous avons discrètement posé la question nous on confirmé à l’unisson leur enthousiasme pour la qualité de la table.

Ces promenades gastronomiques au beau milieu de l’eau turquoise de l’océan indien ne seraient pas parfaites sans une complicité avec les vins : la carte rendrait jaloux bons nombres de restaurants européens et américains ! Nous avons rendez-vous en fin de journée avec Florian, le jeune et nouveau chef sommelier pour une dégustation découverte dans la cave du Jahaz. Un pachmina sur les épaules, pour éviter le choc thermique des températures (le paréo est à proscrire ici !) et nous sommes transportés par magie et dans une cave à vins d’un bistrot bourguignon avec ses tonneaux ces casiers en bois. Des assiettes de charcuterie et de fromages ont été préparées pour une dégustation de vins de nouvelle Zélande et d’Afrique du sud. Encore un moment où le temps s’arrête, on oublie l’heure, le lieu et on se laisse guider par les histoires de Florian. Nous commençons par un sauvignon blanc de la région de Central Oregon en Nouvelle Zélande de chez Peregrine* : toute la clarté du sauvignon blanc. Nous changeons d’île et nous retrouvons dans le Martinborough, une région moins connue que sa grande sœur Malborough, pour découvrir une pépite de pinot noir 2012, de Ata Rangi Crimson*. Ce voyage de nectars se termine en Afrique du Sud, par un verre de Secateurs 2011, de Badenhorst family wines, de la région de Zwartland Independant*.

L’heure de retrouver la chaleur maldiviennes, les pieds nus dans le sable, la lune, horizontale ici, a remplacé le soleil mais les 28°C sont toujours là : divin. Vous l’aurez compris Constance Halaveli chéri les amateurs de vins : les 18 000 bouteilles stockées entre les caves du Jing et celle du Jahaz en font la plus grande cave de l’océan indien !

Il ne nous reste plus qu’à nous détendre encore un peu, allongé sur notre terrasse, ou dans notre piscine privée, avant une dernière petite halte au spa de Constance où la promesse est de prendre soin de notre corps et de notre esprit grâce à des soins sur mesure. Avec joie nous sommes dispo pour essayer ! Comme il nous semble loin le tumulte de la vie occidentale…

En espérant que ces petits détails sauront vous convaincre pour une prochaine destination de vacances. J’aurai aimé pouvoir vous dire au revoir en divhi, la langue officiel des Maldives, mais il n’y a pas de mot direct pour cela, au revoir est utilisé spécifiquement pour quitter. Ici les sourires et les regards compensent et servent à cela.

Patricia Courcoux Lepic

 

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